Selon une etude britannique qui s’interesse a l’ecart persistant de remuneration au sein du couple, les hommes gagnant moins que un epouse seront aussi moins heureux que leurs congeneres financierement mieux lotis.
Qu’on se le dise : des hommes n’aiment nullement gagner moins que leur femme.
C’est, du moins, l’un des enseignements tout d’un boulot de recherche* mene par une sociologue de la City University of London, qui apporte 1 nouvel eclairage a Notre problematique de l’inegalite entre des sexes. Et qui pourrait donner du grain a moudre au legislateur qui s’efforce de corriger les ecarts salariaux en entreprises**.
Publiee en octobre soir dans la revue Work, Employment and Society, une telle etude s’appuie dans la tres officielle UK Household Longitudinal Study (UKHLS), enquete socio-economique annuelle dont nos informations portent sur un panel d’environ 40 000 menages britanniques, sur la periode 2009-2017.
Mes chercheurs ne semblent concentres dans le role des dynamiques interpersonnelles au maintien de l’ecart de remuneration entre les hommes et les femmes dans les couples maries.
Les “roles de genre” resistent
Pour la sociologue Vanessa Gash, qui a mene ces chantiers, des etudes precedentes montrent que les hommes ont tendance a gagner bon nombre plus que un partenaires feminines – ces dames contribuant souvent a hauteur d’un tiers environ du revenu total de ce menage (revenu dit “secondaire”).
Malgre le declin rapide du modele « homme-soutien de famille / femme au foyer » au sein des societes occidentales et l’augmentation de l’emploi feminin, bon nombre de foyers restent caracterises via une specialisation sexospecifique*** dans la repartition du travail remunere et non remunere.
Non seulement l’ecart de remuneration entre partenaires n’a quasiment gui?re evolue au fil du temps, mais il aurait meme augmente dans certains pays. Cela suggererait 1 retour a toutes les “roles de genre” allant totalement a l’encontre des attentes d’egalite entre des sexes.
Pour expliquer la persistance de votre ecart de remuneration, Vanessa Gash en a analyse les implications sur le bien-etre psychologique des hommes et des femmes en prenant en compte les changements recents en termes de salaire et d’emploi des epoux. Si l’on est en mesure de penser, de prime abord, que les couples forment une “unite financiere” ou les ecarts de remuneration seront sans consequence sur le bien-etre respectif des conjoints, votre n’est pas forcement l’eventualite.
Hausse de salaire et bien-etre psychologique
Selon votre etude, Par exemple, une hausse de salaire permettant de creuser l’ecart avec un conjointe a un effet benefique sur le moral des hommes, tandis que le bien-etre personnel des dames reste constant apres une augmentation.
Plus generalement, les maris ayant 1 revenu plus faible que un epouse declarent une satisfaction bien moindre dans la vie que ceux qui gagnent plus ou autant que un conjointe. « Ces resultats suggerent que l’ecart de remuneration entre les partenaires est soutenu avec les normes du modele conventionnel d’apres lequel l’homme reste le principal apporteur de revenus du menage », commente Vanessa Gash.
Pour la chercheuse, il conviendrait de prendre en compte les implications hinge de votre “bonus psychologique masculin” des augmentations salariales. qui peut generer une resistance des hommes a l’egard des actions visant a reduire des inegalites. L’etude confirmant via ailleurs la necessite des politiques favorables a la conciliation des temps de vie.
Helene Truffaut
*The Partner Pay Gap: Associations between Spouses’ Relative Earnings and Life Satisfaction among Couples in the UK.
** Depuis le 1 er mars 2020, l’integralite des firmes d’au moins 50 salaries doivent calculer un index de l’egalite professionnelle, le diffuser concernant leur page web, le declarer a l’inspection du article et le communiquer au comite social et economique (CSE). Index qu’elles doivent s’efforcer d’ameliorer si son niveau reste inferieur a 75 points.
*** J’ai sexospecificite se rapporte a toutes les roles, a toutes les comportements, aux activites et aux attributs sociaux qu’une societe donnee considere tel appropries Afin de des hommes et Afin de les femmes, ainsi, qui ont la possibilite de, du coup, donner lieu a des inegalites.